Le spécialiste du reconditionné annonce un service de réparation accessible à tous, même hors achat sur la plateforme. Et prépare l’ouverture de points de vente physiques, d’abord à New York, puis en France.
Back Market élargit son terrain de jeu
Back Market ne se limite plus au reconditionné. L’entreprise française lance un service de réparation pour smartphones, tablettes, consoles et appareils photo. Disponible dès maintenant en France, en Allemagne et en Espagne, l’offre s’adresse à tous, qu’ils aient acheté leur appareil sur la plateforme ou non. Objectif : capter une part d’un marché encore peu structuré, où les utilisateurs manquent souvent de solutions fiables et accessibles.
Une offre flexible, avec ou sans abonnement
Le service de réparation sera accessible de façon ponctuelle ou via un abonnement mensuel à 6,99 euros, qui promet des réparations illimitées. Back Market veut simplifier le parcours utilisateur, en centralisant la prise en charge technique plutôt que de laisser chacun chercher un réparateur local de confiance. Le message est clair : rendre la réparation aussi simple que l’achat, tout en maîtrisant les coûts. Une stratégie qui vise à fidéliser les clients tout en élargissant le périmètre d’action de la marque.
Un réseau existant et une base solide
Présente dans 17 pays, Back Market revendique 17 millions de clients et s’appuie déjà sur un réseau de 1 800 partenaires pour le reconditionnement des appareils. Le passage à la réparation semble une évolution logique. En capitalisant sur sa logistique et sa notoriété, la marque entend se positionner comme une alternative crédible aux réparateurs indépendants et aux centres de services des fabricants. C’est aussi une manière de prolonger la durée de vie des produits tout en gardant la main sur l’expérience client.
Des boutiques physiques en préparation
Autre annonce : l’ouverture prochaine d’un magasin physique à New York, première incursion hors ligne pour la plateforme. En France, Back Market prévoit de s’implanter dans les “prochains mois” dans les 500 boutiques d’un partenaire de distribution, sans révéler de nom pour l’instant. Une présence en dur qui permettrait de renforcer la proximité avec les utilisateurs et de proposer un service après-vente plus direct, en complément de l’offre en ligne.